Tout a commencé avec un petit ouvrage à couverture rouge « Rosa Luxemburg et la spontanéité révolutionnaire » (Daniel Guerin, Flammarion, 186 pages, 1971). Puis peu à peu ce fût la rencontre avec une femme et sa vision politique. « Assurément toute institution démocratique, comme toutes les institutions humaines d’ailleurs, a ses limites et ses défauts. Mais le remède inventé par Lénine et Trotsky, qui consiste à supprimer la démocratie en général, est pire que le mal qu’il est censé guérir » (RL, la révolution russe, l’Aube).

Max Gallo, Rosa Luxemburg, Texto, 524 pages, 2011

Rosa Luxemburg, Lettres de prison, berg, 71 pages, 2012

Rosa Luxemburg, lettres à Léon Jogichès, Denoël, 678 pages, 2001

Collectif, RL le prix de la liberté, Dietz, 127 pages, 2010

Rosa Luxemburg, le socialisme en France, Agone, 292 pages, 2013

Rosa Luxemburg, Œuvres II, Maspéro, 140 pages, 1971

Alain Guillem, Rosa Luxemburg, Picollec, 260 pages, 2002

Rosa Luxemburg, Masse et chefs, Spartacus

Rosa Luxemburg, Marxisme contre dictature, Spartacus, 46 pages, 1946

Rosa Luxemburg, Lettres à Sophie, berg, 94 pages, 2002

Révolution et démocratie, actualité de Rosa Luxemburg, Agone n°59, 2016

Personnage peu connu malgré une magistrale biographie d’Alain Durand et Frédéric Laurent (Willi Muzenberg, artiste en révolution, Fayard) et un colloque international à Aix en Provence en Mars 1992 « Willi Munzenberg un homme contre » (Le temps des cerises). Un extraordinaire itinéraire, une fulgurance dans la création d’un groupe de presse et d’édition dans l’Allemagne pré-nazie, une trajectoire en solidarité et liberté. Patron de presse il fit appel aux services de John Heartfield, maître en photomontages, lui aussi un véritable artiste (Heartfield contre Hitler, Hazan, 200 pages, 1997)

Journaliste, économiste, essayiste et homme politique, il rédigea entre autres deux textes sur les droits humains. L’un portant sur la vie : « Le droit à la paresse », l’autre sur la mort et le droit de la choisir.

François Larue Langlois, Paul Lafargue, Punctuna, 184 pages, 2007

Jacques Macé, Paul et Laura Lafargue, L’Harmattan, 220 pages, 2013

Drame de l’amour, emprise des conventions, procès, prison, suicide de Gabrielle Russier.

Georges Pompidou, président de la République, interrogé par un journaliste le 22 septembre 1969, déclare en plusieurs phrases hachées de silence, citant et paraphrasant Paul Eluard : « Comprenne qui voudra ! Moi mon remord ce fût la victime raisonnable au regard d’enfant perdu, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés… »

Gabrielle Russier, Lettres de prison, Seuil, 140 pages, 1970

Pierre Duchesne, Mourir d’aimer, Presses de la Cité, 250 pages, 1971

Mourir d’aimer, VHS, film d’André Cayatte, 90 mn, 1970

Une femme libre, engagée, première femme ambassadeur, un itinéraire de rebelle, entre deux siècles, entre bouleversements meurtriers et espoirs démesurés. « Il ne peut y avoir d’activité en soi sans liberté de pensée et d’expression, pour qu’elle se manifeste non seulement dans l’initiative, l’action et le travail, mais aussi dans la pensée indépendante ».

Alexandra Kollantaï, Autobiographie, Bery, 261 pages, 1976

Alexandra Kollantaï, L’opposition ouvrière, Seuil, 173 pages, 1974

Alexandra Kollantaï, marxisme et révolution sexuelle, Maspéro, 284 pages, 1977